Seoul Land
Un parc d'attraction avec un nom pareil, on ne savait vraiment pas à quoi s'attendre. Il s'agit d'une sortie culturelle organisée par l'université, le nom étant on ne peut plus mal choisi évidemment. Mais si on rate ce cours, ça compte comme 2 cours manqués donc je me suis fait violence pour prendre le métro au petit matin dans l'unique et futile optique de m'amuser avec tout le monde.
La surprise de trouver un parc pratiquement vide une veille de weekend nous saute aux yeux dès l'arrivée. Non que celui-ci soit dépourvu d'intérêt loin de là ou à ce point excentré (on s'y rend en métro en 40min)...Peut-être juste démodé.
A noter la tête des asiatiques et la notre quand on échange nos normes : en Asie ce sont les filles qui font les attractions les plus dangereuses pendant que les garçons se pissent dessus.
Par "dangereuses" j'entend simples montagnes russes en tous genres, ainsi que les machines à torture qui vous propulsent dans tous les sens en haut, en bas, en tournant... Ne parlons pas du saut de 30m dans le vide, là il n'y avait plus personne hein ! Enfin si, il y a eu un couple en fin de journée.
C'est facile à savoir, c'est le seul cri qu'on entend dans tout le parc !
Le mien a du faire frissonner les derniers dinosaures enfouis 50 mètres sous terre parce que ça tenait réellement du barbarisme pur.
Je dois avouer que j'ai adoré de A à fucking Z (excusez l'anglicisme c'est l'émotion qui ressort), et j'avais une furieuse envie de recommencer! Mais il faut aussi savoir se calmer, et le fait d'être la seule attraction payante m'y a aidé.
Ce qu'on a fait valait beaucoup plus l'expérience, car hormis la chute, quand tout le système vous rattrape on est carrément propulsé en avant et on a la méchante sensation de s'envoler.
Une journée forte en émotions et passée à faire le traducteur franco-sino-coréen entre Régis et Ruiya (chinoise), sans compter les autres qu'on croisait tout le temps.